Le grand tri du changement de saison
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Le grand tri du changement de saison
Bien que difficile à croire avec ce temps maussade qui n’en finit pas, cette journée du 21 juin marque officiellement l’entrée dans la saison estivale.
On se réjouit du premier rayon de soleil pour remettre les petites laines au placard et sortir les shorts et les sandales !
Qui dit changement de saison, dit grand tri de sa garde-robe. En effet, c’est l’occasion parfaite pour faire le point sur ce qui compose notre dressing. Bien sûr, par changement de saison, on parle des deux grandes saisons (initiales) de la mode : Printemps-Été et Automne-Hiver (on ne va quand même pas s’imposer un tri quatre fois par an).
Habituellement, ce “changement de saison de garde-robe” s’opère plus tôt dans l’année, aux alentours de mars-avril. Mais 2024 a été particulièrement froide et pluvieuse et nos gros pulls nous ont accompagnés jusqu’à il y a peu. Enfin des éclaircies et une hausse des températures sont annoncées pour les prochains jours, on peut donc remballer les vêtements d’hiver pour quelques mois.
Pourquoi trier ses vêtements?
Faire le tri de ses vêtements permet de désencombrer ses armoires et d’alléger son esprit. Cela permet de faire un état des lieux du contenu de son vestiaire, des vêtements que l’on porte tout le temps, de ceux qu’on ne porte jamais… Saviez-vous qu’on ne met environ qu’un tiers de notre garde-robe? Cela signifie que les deux tiers restants dorment dans nos armoires parfois depuis des années, alors qu’ils pourraient servir à d’autres personnes dans le besoin.
Comment s’y prendre?
Pour un désencombrement efficace, il est important de respecter certaines étapes mais surtout de mettre de côté tout état d’âme. Les souvenirs sont dans la tête, pas dans un morceau de tissu. Il faut aussi être dans un état d’esprit positif et avoir du temps devant soi (de deux heures à une demi-journée, en fonction de la quantité de vêtements).
Votre playlist “Good mood” favorite et c’est parti !
1ière étape : l’inventaire
Pour commencer, rassemblez tous vos vêtements (y compris ceux qui traînent au porte-manteau, sur un dossier de chaise ou dans la salle de bain). L’objectif de ce grand tri est de faire l’inventaire de tout ce que vous possédez.
Ensuite, on attaque la garde-robe. L’idée est de la vider entièrement.
La méthode radicale : on vide la totalité de sa garde-robe sur son lit et puis on fait le tri. On n’oublie pas les sous-vêtements, les foulards et les ceintures.
La méthode douce : on procède étagère par étagère.
Dans les deux cas, le résultat sera le même : une garde-robe vide pour mieux évaluer l’espace qu’on a à disposition d’un côté, et de l’autre, une (grosse) pile de fringues sur le lit, pour se rendre compte de la quantité accumulée (et réaliser finalement qu’on a plus que ce qu’on imaginait… ou retrouver des pépites qu’on croyait égarées).
2ième étape : le tri
La méthode des trois piles.
Trier sa garde-robe, c’est aussi une étape idéale pour sa transition vers un dressing plus éco-responsable. Attention, ça ne veut pas dire qu’il faut jeter tous ses vêtements en polyester fabriqués au Bangladesh, bien au contraire!
Puisqu’il faut bien commencer quelque part, piochez le premier vêtement de la pile, analysez-le et posez-vous la question suivante : ai-je porté ce vêtement au cours des 6 derniers mois? Oui, non, pourquoi?
Triez l’ensemble des vêtements en les répartissant en 3 piles :
- "Les vêtements que j’aime et que je porte régulièrement”
- “Les vêtements que je ne porte pas souvent mais que j’aime quand même bien”
- “Les vêtements que je ne porte jamais

3 ième étape : le rangement
Rangez soigneusement les vêtements que vous aimez et portez régulièrement (pile 1).
Il s’agit principalement de basiques (des jeans, des sweats, des sous-vêtements, des t-shirts simples, etc) et de vêtements dans lesquels vous vous sentez confortables.
Avant de les replier, vérifiez qu’ils soient propres et toujours en bon état (il faut parfois se résoudre à jeter son jean favori tellement usé qu’on dirait de la dentelle ou sa petite culotte fétiche qui ne tient plus qu’à un bout d’élastique).
Pour ce qui est de la méthode, il y a plusieurs options, à vous de choisir celle qui vous convient le mieux. L’important, c’est d’avoir une vue d’ensemble sur tous vos vêtements et de vous y retrouver. Evitez de doubler les piles sur une même étagère car vous finirez par oublier les vêtements que vous ne voyez pas. Si vous avez la place, suspendez sur cintre un maximum (les robes, les chemisiers, les blouses, les chemises, etc.), c’est plus pratique de choisir ses vêtements quand ils sont suspendus. De plus, ça évite de les retrouver froissés et pleins de plis.
Dans cette vidéo, Marie Kondo vous donne quelques astuces sur le pliage de tous vos vêtements du quotidien.
4ième étape : la remise en question
Il est temps de s’attaquer à la pile 2, celle des vêtements qu’on aime mais qu’on ne porte pas si souvent. C’est la pile la plus compliquée à trier car elle est brouillée par une charge affective.
Pour chaque vêtement présent dans cette pile, prenez le temps de regarder en arrière et de vous demander la raison pour laquelle vous ne portez pas souvent ce vêtement.
Est-il toujours à ma taille? (oubliez les “au cas où j’arrive à perdre 2-3kg”)
Correspond-t-il au climat où je vis?
Ai-je de quoi l’assortir?
Est-ce qu’il y a une étiquette, une couture, un détail qui me gêne?
Ensuite, on cherche des solutions et on prend des décisions. Cela ne sert à rien de garder une polaire IceBreaker double couche pour les hivers doux de Belgique, ni un legging de yoga si on sait pertinemment qu’on ne foulera plus jamais le tapis.
On en tire des enseignements et on blacklist les types de vêtements qu’on ne porte jamais pour éviter de commettre à nouveau un achat foireux. Par exemple, arrêter d’acheter des pulls manches 3/4 si on sait qu’on ne supporte pas la sensation d’avoir les manches remontées quand on enfile une veste.
On évite aussi le craquage d’un pantalon à motifs si on sait qu’on a que des hauts à motifs et qu’on ne saura jamais l’assortir… On oublie les pulls encolures bateau si on est frileuse et qu’on ne sort jamais sans sa sous-couche Damart… on arrête avec les pulls en laine non traitée si on trouve que ça gratte…
Bref, vous l’aurez compris, on fait le point sur les raisons qui nous poussent à remettre un vêtement dans l’armoire chaque matin, même si esthétiquement, on l’adore. On déplace les vêtements qu’on ne portera plus dans la pile 3 et on range dans l’armoire ceux auxquels on souhaite donner une seconde chance (ou on répare ceux qui nécessitent une petite retouche, on cherche un dénominateur commun à ceux qu’on n’arrive jamais à assortir pour avoir une idée claire et précise de ce qu’il nous faut lors d’une prochaine virée shopping).
5ième étape : la séparation
La dernière pile est normalement uniquement composée de toutes les pièces qu’on ne porte jamais. On met tout sentiment de côté, les “au cas où” et les “ça peut toujours servir” et on va chercher 2 grandes caisses ou sacs. On dépose dans la première caisse, s’il y en a, tous les vêtements qui sont abîmés, tachés ou déchirés. Ils peuvent être recyclés, upcyclés, donnés à des associations. ou simplement jetés à la poubelle si on ne peut vraiment plus rien en faire.
Dans l’autre caisse, on y dépose tous ceux qui sont encore en bon état. Ils peuvent être vendus, donnés à des proches ou à des associations.

Des applis pour vendre vos vêtements
Vinted – la plus connue
Vestiaire Collective – pour les vêtements et accessoires haut de gamme
Des assoc’ où déposer vos vêtements
Les bulles Terre, Oxfam et Croix-Rouge, dans des sacs bien fermés.
Alors, on s’y met?